Ce que l’on sait — quelques repères 2025 pour le locatif
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Le parc de logements en France (hors Mayotte) atteint environ 38,4 millions de logements au 1ᵉʳ janvier 2025.
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Parmi eux, le parc locatif privé représente un volume non négligeable : on estime qu’environ 7,8 millions de logements relèvent du locatif privé.
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En 2025, le nombre de logements neufs construits reste encore significatif (bien que plus faible qu’il y a quelques années), mais selon une étude récente, le nombre de logements neufs achetés pour un investissement locatif tombe très bas : environ 15 000 logements neufs “locatifs” en 2025.
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En parallèle, les profils de bailleurs privés évoluent : une récente étude indique qu’un nombre croissant de bailleurs (41 %) sont “multi‑détenteurs” (plusieurs logements), et que
Ce qu’on ne peut pas déterminer — les limites des données
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Les statistiques officielles (par INSEE, par FNAIM, etc.) comptabilisent les ventes de logements anciens ou neufs, ou le nombre total de logements existants, mais ne distinguent pas clairement les achats destinés à devenir des logements locatifs. Ainsi, un bien acheté peut être destiné à la résidence principale, à un investissement locatif, à une revente, etc.
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Le nombre de “nouveaux baux signés” n’est pas compilé de manière centralisée et nationale — ce qui compliquerait une estimation précise du flux de logements entrant dans le locatif chaque année.
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L’investissement locatif, quand il passe par le neuf, est en très forte baisse depuis la suppression du dispositif fiscal Pinel en 2025 : les ventes de logements neufs aux investisseurs particuliers ont chuté de ~ 52 % au 2ᵉ trimestre 2025. — ce qui laisse penser qu’une partie très réduite du “stock neuf” part vers le locatif.
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Par ailleurs, de nombreux bailleurs privés déclarent vouloir se désengager plutôt qu’acheter de nouveaux biens, ce qui freine le renouvellement et l’extension du parc locatif privé.
Ce qu’on peut raisonnablement conclure — des tendances fortes, mais pas un volume précis
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2025 semble marquer un bas historique pour l’investissement locatif “neuf” : l’achat de logements neufs pour louer est très limité (≈ 15 000 logements). Cela suggère un ralentissement fort de ce type d’opportunités d’investissement.
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Le parc locatif privé reste large (quelques millions de logements), mais la dynamique d’accroissement du parc semble freinée : l’offre neuve locative diminue, les bailleurs privés sont plus nombreux à vouloir sortir du marché, et les contraintes (fiscales, réglementaires, énergétiques) rendent l’investissement locatif plus complexe.
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En conséquence, la pression sur le parc locatif existant reste élevée — ce qui maintient ou accroît les tensions locatives dans de nombreuses zones (loyers, tension offre/demande, manque de disponibilité).
Ce que cela signifie pour Sol-Fin et ses clients investisseurs
Pour notre cabinet et ses clients investisseurs, ces éléments suggèrent :
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Que les opportunités d’investissement locatif “neuf” sont très réduites — il faut donc bien cibler les projets, être sélectif, et privilégier peut-être l’ancien rénovable ou les biens déjà existants.
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Que le conseil personnalisé (financement, fiscalité, stratégie d’achat) reste un atout essentiel — ce type d’expertise peut vous aider à vous décider de vous engager dans un projet.
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Qu’il peut être intéressant de suivre l’évolution des politiques publiques : incitations fiscales, cadre réglementaire, transition énergétique, pour anticiper d’éventuelles relances du locatif.
