Les prix de l’immobilier ont encore légèrement augmenté le mois dernier : en moyenne, +0,3% avec même +0,8% dans les zones rurales. Cependant, plusieurs grandes villes subissent un léger recul des prix comme Nice, Lyon ou Rennes, alors que d’autres poursuivent leur hausse : la pénurie de biens se fait notamment sentir dans le sud-est.

Montpellier a ainsi vu son stock de biens à la vente fondre de 30% en 4 ans ! La hausse récente des taux d’intérêt ne freine pas l’appétit des ménages souhaitant devenir propriétaires de leur logement : toutefois, les nouvelles conditions de financement ont une incidence forte sur la capacité d’emprunt et il n’est pas exclu un tassement du marché pour les communes les plus chères qui deviendraient les premiers marchés touchés par un recul de la demande…

L’usure en hausse… les taux aussi

Le mois de septembre s’était conclu sur une hausse historique du taux d’usure, ce taux plafond au-delà duquel une banque ne peut pas prêter, incluant les frais liés à l’opération de crédit.
Si la nouvelle a pu représenter une véritable bouffée d’oxygène pour le marché qui s’était grippé tout au long de l’été, la fenêtre de tir a été très courte : dès le début du mois d’octobre, les banques ont ajusté à la hausse leurs barèmes, parfois jusqu’à +0,50%… gommant ainsi l’effet positif de la forte augmentation du taux d’usure.

Le contexte macro-économique actuel (guerre en Ukraine, inflation…) conjugué à la forte poussée des taux obligataires (l’OAT 10 ans est passée de 1,21 à 2,83% en l’espace de 2 mois), laisse craindre la poursuite du mouvement haussier, au moins jusqu’en début d’année 2023.

Cependant, n’oublions pas le rôle des courtiers qui vous accompagnent dans la réalisation des projets d’acquisition. Outre leur parfaite connaissance du marché bancaire, ils disposent de plusieurs leviers pour vous faire réaliser des économies !